Contre la France à l’Euro, l’international disputait son 76e et dernier match en équipe nationale, avec un tir au but marqué. Il refait le fil de cette journée, sa plus belle sous le maillot suisse.
«Au fond de moi, je savais que j’allais mettre un terme à ma carrière international après cet Euro. Je n’en étais peut-être pas sûr à 100%, mais presque. J’avais donc une raison particulière de profiter du moment. Reste que ce lundi 28 juin était un jour normal, comme un autre. Nous nous étions préparés comme pour n’importe quel autre match. Même si celui-ci était un petit peu spécial: en face, il y avait la France, qui était forcément favorite.
J’étais très tranquille ce jour-là. Nous étions à Bucarest, en Roumanie. Je me suis réveillé normalement, puis nous avons mangé et fait la séance vidéo d’avant-match. Je savais que je serai remplaçant. L’après-midi, à l’hôtel, mon frère et mon meilleur ami sont venus me voir. Nous avons bu un café. Les deux étaient sûrs que nous ne passerions pas. Ils rigolaient même sur le nombre de buts que nous allions nous prendre.
La sélection helvétique, en lice ce mardi à Vilnius, a toujours été à l’aise quand elle a osé jouer. Historique d’une inclination que Murat Yakin doit cultiver.
L’ASF a décidé d’augmenter les primes des joueuses de l’équipe nationale qui participeront à l’Euro cet été. Mais la parité totale n’est pas à l’ordre du jour.
source: Tribune de Genève