Jouera ou ne jouera pas en Ligue 2 ? Pour le Football Club Villefranche Beaujolais, la question demeure en suspens. D’autant que la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National a bien été confirmée aujourd’hui par la commission d’appel de la Fédération française de football. Le club au scapulaire peut encore saisir le CNOSF pour espérer se voir maintenir en Ligue 2, mais évidemment, le FCVB est en embuscade.
La Ligue de football professionnelle (LFP) avait pourtant statué lors de son assemblée générale de 2021 qu’il n’y aurait pas de repêchage, et ce pour favoriser le passage d’une Ligue 1 à 18 clubs en 2022-2023, tout comme pour la Ligue 2 la saison suivante. Mais le président du FCVB, Philippe Terrier, s’y voit déjà. Pour lui, cette rétrogradation, « ça signifie qu’on est en Ligue 2. »
« Quand on lit les textes, c’est clair, donc maintenant, on attend une confirmation écrite de la Fédération », poursuit-il. Le dirigeant beaujolais s’appuie notamment sur les textes stipulant qu’il ne peut y avoir de montée, sauf si le championnat de National est en nombre impair. « Mais même sans ça, on se doit d’être repêché », assure-t-il.
La réponse est attendue pour ce mercredi de la part du club. Mais si celle-ci s’avérait négative, Philippe Terrier l’assure : « On se défendra. On fera les démarches nécessaires auprès de la LFP. Mais on espère qu’on n’aura pas besoin d’en arriver là. J’ai laisse des messages sur les portables de plusieurs personnes de la Ligue. »
Le club souhaite avoir de la visibilité pour la suite. « On a pris beaucoup de retard sur le recrutement et dans notre préparation. Il faut qu’on accélère au maximum. » Une situation complexe, certes, mais qui n’effraye pas le dirigeant. « Dans le Beaujolais, on l’habitude des périodes difficiles, du mildiou ou de la grêle. Mais les paysans savent toujours relevr la tête. »
source: Le Patriote