C’est une première pour le département des Pyrénées-Orientales : une Marche des Fiertés, ou Pride, se tiendra ce samedi 2 juillet en centre-ville de Perpignan.
Ce samedi 2 juillet, les drapeaux arc-en-ciel vont envahir le centre-ville de Perpignan. Il aura fallu attendre 2022 pour assister la première « Gay Pride » des Pyrénées-Orientales. « C’est plus qu’une fierté, l’aboutissement d’un long travail d’équipe », résume de son côté Jean-Loup Thevenot, à la tête de l’association LGBT+66, fondée il y a 13 ans.
Comme à Paris, Toulouse, Montpellier et des dizaines d’autres grandes villes françaises, Perpignan aura également sa « Marche des Fiertés », deux ans après avoir organisé sa première « Journée des fiertés » autour d’un village associatif.
Ce week-end, gays, lesbiennes, bisexuels ou encore trans sont ainsi attendus dans les rues du centre-ville, ce week-end, pour une manifestation de près de deux heures.
Le point de départ est prévu ce samedi 2 juillet à 16h30 sur la place de Catalogne, devant les Dames de France. La manifestation progressera d’abord vers la place de la Victoire et le Castillet, où sera respectée une minute de silence.
Le cortège se rendra enfin jusqu’au cœur de ville et la Place République. De nombreux drapeaux aux symboles des LGBT+ seront distribués et l’organisation encourage ceux qui le souhaitent à se déguiser.
La manifestation sera escortée par les forces de l’ordre et entourée par deux chars, l’un au début du cortège, où seront représentés les différentes associations LGBT du département (AIDES, Le Refuge, Maison de vie du Roussillon et David&Jonathan).
L’autre en fin de cortège, avec de la musique, et représentant les établissements de nuit LGBT+ du département. Si l’association LGBT+ espère plusieurs centaines de marcheurs, cette première Pride locale pourrait rassembler près de 1000 personnes.
Joint par Actu Perpignan, ce mardi, le président de l’association LGBT+66 Jean-Loup Thevenot savoure l’avancée de la cause LGBT+ dans les Pyrénées-Orientales, jusqu’à l’organisation de cette première Pride. En quelques années, l’association LGBT+66 est passée de 20 à 260 adhérents, dispose désormais de locaux, et jouit d’une véritable reconnaissance. Portée par le festival perpignanais du film « Et alors ? », son travail lui a permis de multiplier les interventions en milieu scolaire, dernièrement. Pour autant, LGBT+66 recense une augmentation des plaintes pour agressions dans les Pyrénées-Orientales. « Il y a encore beaucoup de barrières à faire tomber », résume Jean-Loup Thevenot.
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source: actu.fr
