Le corps du père de famille âgé de 28 ans, Christophe Doire avait été découvert dans l’Allier le 25 décembre 1995, sa tête n’a jamais été retrouvée.
Une affaire jamais élucidée qui a été relancée il y a quelques semaines et l’enquête rouverte pourrait permettre de résoudre le mystère qui l’entoure depuis vingt-sept ans. Surtout avec le placement de la veuve de la victime en garde à vue ce mardi 28 juin.
Le 16 décembre 1995, la dernière fois qu’il a été vu, il avait passé la soirée chez son frère pour regarder un match de foot. C’est un samedi soir. Sa femme confie à l’époque qu’elle ne s’est pas inquiétée de son absence le lendemain car il avait l’habitude de partir chasser.
Elle ne signalera sa disparition que le lundi 18 décembre au matin. Sa voiture sera retrouvée le même jour à Cusset. Quelques jours plus tard, le jour de Noël, son corps sera retrouvé sans sa tête.
Comme la décapitation a été effectuée à l’aide d’un outil « de boucherie ou de chasse », les enquêteurs sont persuadés qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre chasseurs et concentrent leurs recherches sur l’un d’entre eux qui lui aurait volé ses chiens la veille de sa disparition.
En avril 2022, le frère et la veuve sont convoqués par le juge d’instruction, comme le rapporte Le Parisien, pour les informer de la procédure qui va suivre et de l’exhumation du corps pour procéder à des analyses complémentaires qui n’ont rien donné.
Quelques faits troublants concentrent désormais les enquêteurs sur la piste de sa veuve. Les éléments à charge s’accumulent contre l’épouse de Christophe Doire.
Déjà à l’époque, le soir de sa disparition, quand il se rend chez son frère pour la soirée foot, le chasseur lui confie qu’il a failli mourir quelques heures plus tôt.
Sa femme a fait tomber le sèche-cheveux dans la baignoire alors qu’il s’y trouvait. Son frère avait expliqué qu’il était très choqué par cet accident et il avait pour lui échapper à la mort.
Et ce mardi 28 juin au matin, la veuve de la victime, Maria, a été placée en garde à vue pour meurtre, par les gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme.
source: Midi Libre