Marina Foïs, fille et petite-fille de psychothérapeute, ne craint pas d’affronter la folie ordinaire. La sienne, l’actrice la discipline avec humour quand elle admet «avoir passé 140’000 ans sur un divan». La leur, quand la comédienne rompue aux jeux les plus pervers, pousse à bout ses personnages. Dans «En roue libre», ça ne rate pas. La mèche grasse, le teint blafard et la moue cernée, la quinquagénaire profile une infirmière cassée par les horaires, moulue par sa vie sentimentale déchirée. En tas dans sa bagnole pourrie, cette Louise décide de ne plus en sortir.
À 39 ans, le Vaudois réalise son rêve de gosse, réaliser un film d’horreur pour teenagers et pour son idole. C’est «Arthur, malédiction», dès mercredi en salle.
Le comédien bedonnant se royaume en Français moyen affrontant un rival aux superpouvoirs, un robot domestique muni de la fonction «Love Love». De quoi activer son cerveau reptilien.
Après «Réalité», l’ex-Nuls retrouve le réalisateur Quentin Dupieux dans «Incroyable mais vrai», joyeux mélange d’absurde et de fantastique à voir au cinéma. L’acteur ne jure que par la comédie.
source: Tribune de Genève