Il sera compliqué de faire porter le masque aux festivaliers en plein air. Et pourtant, ils l’ont déjà fait pour le mini-Garorock de septembre 2020 au Parc des expos, il est vrai, surtout constitué de locaux. Mais avec un taux d’incidence au 25 juin de 420 pour 100 000 habitants, « nul ne peut ignorer la reprise » de l’épidémie, comme l’a redit le préfet de Lot-et-Garonne, Jean-Noël Chavanne, qui s’est transporté sur place ce jeudi 30 juin pour l’ouverture du festival.
Mais prévoyez votre stock de masques, car il n’y aura pas de distributions pour autant sur place et les distanciations seront difficiles à tenir. Du coup, services de l’État et Agence régionale de santé (ARS), qui ont dû reconstruire un dispositif avec les organisateurs depuis un an, en appellent à la responsabilité individuelle. « Les personnes qui se sentent symptomatiques doivent s’isoler et se tester », a invité Joris Jonon, directeur départemental de l’ARS. Des personnels infirmiers ont été prévus en renfort au service des urgences du centre hospitalier de Marmande.
En termes sécuritaires, plus de 200 gendarmes sont mobilisés depuis ce jeudi matin et jusqu’à lundi après-midi, date de départ des derniers festivaliers et du démontage du site. « Nous avons dû fluidifier dès 9 heures avec l’arrivée des premiers campeurs pour prendre les meilleures places. Des stupéfiants ont été saisis dans un habitacle de voiture, notamment », a livré le colonel Emmanuel Houzé, commandant le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne.
« Nous sommes conscients du dérangement des riverains du centre-ville, et on fera un bilan à l’issue du festival », a indiqué Charles Cillières, adjoint au maire de Marmande de manière plus locale.
source: Sud Ouest