Sur le but toulousain (0-1, 20e), le placement de son mur est douteux et laisse tout loisir à Van Den Boomen de le prendre à contrepied alors qu’il avait anticipé. Il a retenu la leçon et ne se fait pas prendre sur la seconde tentative du milieu adverse (80e). L’Italien se rattrape sur une prise de balle approximative qui aurait pu coûter cher (84e) et sort un arrêt réflexe sur sa ligne en fin de rencontre pour sauver son équipe (90e + 3).
Après son but refusé sur une frappe puissante Montpellier mercredi, le Marocain a de nouveau pris sa chance et cette fois cela a fait mouche (1-1, 38e). Une réalisation qui vient récompenser de bons débordements et des courses incessantes. Un vrai plus offensif dans une équipe atone. Proche de marquer (55e), il sert involontairement Messi après une nouvelle percée (2-1, 58e). Une connexion à revoir.
Difficile de juger son match alors que le TFC s’est montré dangereux à une seule reprise sur un coup franc. Il commet une erreur de relance qu’il compense par deux interventions rageuses (68e) et est tout proche d’égaliser mais sa tête trouve le poteau (34e).
Que ce soit en défense centrale, où il a débuté la rencontre, ou au milieu de terrain, le Portugais apporte une sécurité indispensable au PSG. Souvent au combat, il récupère un nombre important de ballons. Tout proche de marquer après que Marquinhos a trouvé le poteau (34e).
Il monte tout doucement en puissance et ses nombreuses courses ou accélérations ont de quoi rassurer. Même s’il a eu du mal à combiner avec ses partenaires, il faut tout de même souligner ses quelques percées qui ont fait mal à la défense.
Son action manquée sur un service parfait de Hakimi (73e) résume assez bien son match : de la disponibilité, des efforts mais un manque de justesse technique. Le Portugais a aussi souvent été pris dans le défi physique. Il offre tout de même un ballon de but pour Fabian Ruiz (17e) mais son tir repoussé par Dupé à la dernière minute (90e + 4).
Sa réputation de joueur fragile ne va pas s’arranger. Touché à une cuisse, le Portugais a dû laisser sa place avant le quart d’heure de jeu. Sa quatrième blessure depuis son arrivée au PSG cet été. Remplacé par Bitshiabu (5/10, 14e), qui concède le coup franc amenant l’ouverture du score. Plus sûr ensuite dans ses couvertures et ses interventions.
S’il n’a pas tout bien fait, l’Espagnol semble avoir laissé derrière lui les prestations sans prise d’initiative. Lorsque Paris n’arrivait pas à trouver de solutions, il a été le premier à tenter sa chance de loin et a souvent proposé des solutions dans la surface sans pour autant avoir la même influence sur le jeu qu’à Montpellier.
Sur une frappe enveloppée à 25 mètres dont il a le secret (2-1, 58e), l’Argentin a donné la victoire à son équipe. Un but qui efface presque une prestation assez terne où il a parfois péché par excès d’individualisme alors qu’il avait pourtant régalé ses partenaires à la Mosson quelques jours plus tôt. Une connexion avec Hakimi par séquences intéressantes. Il se retrouve en bonne position à deux reprises mais a vu son ballon passé au-dessus puis trouver le poteau (76e, 90e +4).
Positionné à un poste plus offensif, l’Espagnol a fait des efforts pour offrir des solutions ou participer à l’équilibre de son équipe mais son influence se rapproche du néant. Trop de touches de balles ralentissent le jeu.
Ses efforts méritent d’être soulignés. Il presse, récupère des ballons, effectue des retours parfois surprenants. Une activité qui semble l’empêcher d’être plus présent devant le but, où il n’a pas été bien servi. L’ancien Rémois ne s’est pas procuré d’occasions franches.
source: Goal.com